Pourquoi est-ce que ce satané visuel me fait un tel effet?
Pourquoi une veste bleue, un pantalon blanc immaculé, une Kate frangée et un sac porté à la saillie du bras me font littéralement perdre tout sens commun?
Pourtant, je ne suis pas de celles et ceux qui s’enflamment pour les publicités, si réussies soient-elles, que l’ont croise et recroise dans les magazines.
En général, soit j’y jette un oeil furtif si c’est la première fois que je les vois, soit je ne les regarde même plus.
En gros, je ne suis pas une bonne éponge à publicité, loin de là.
Mais cette photo est aussi électrisante que le bleu de la veste, elle me prive de toute mon objectivité et de tout mon pseudo sens critique.
Quand je suis devant cette photo, j’ai envie de peser 45 kilos, de me refaire une lourde frange et, surtout, je VEUX ce sac.
Et oui, nous voilà au coeur du problème.
Car j’ai beau me raisonner, me dire qu’il coûte l’ensemble des bras de toute ma famille réunie, ce sac est le seul qui me fasse véritablement rêver en ce moment.
Le souci avec lui, est qu’il ne pourra pas être remplacé par un placebo.
Certaines pièces sont trop fortes pour supporter d’être oubliées au bénéfice d’un quelconque simulacre, d’une cheaperie chez nos espagnols ou suédois préférés.
Alors voilà, je me meurs devant cette splendeur.
Le pire est que je ne saurais même pas quelle version choisir, tellement elles me plaisent toutes.
En même temps, la question se pose-t-elle vraiment?
Non, hein…
Allez, laissez-moi rêver (divaguer?) en paix.
Promis, demain, on revient à la réalité.
Sac Muse Two, Yves Saint Laurent, what else?