Si Margiela nous fait le coup de la carure démesurée depuis des années, elle ne fera jamais autant partie de notre paysage mode que ces prochains mois.

De Isabel Marant et ses petites vestes aux épaules froufroutantes à Balmain et ses femmes officiers aux épaules plus que marquées, ne parlons même pas des enseignes « high street » qui ne pourront que s’engouffrer allègrement dans la brèche, la femme printemps/été 2009 aura la carure d’un rugbyman qui aurait rencontré un personnage de nos mangas préférés.

Est-ce une raison de perdre pour autant une seule once de sa féminité?