Disparaître dans ce gigantesque pull à capuche dans une lumière aussi sublime, voilà ce que je voudrais là, tout de suite, maintenant! (Fashiontoast)
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- Kate à mon bras #2
Chassez le naturel, il revient au galop.
Après un premier épisode en mode plutôt sobre et presque classique (oui Géraldine, classique!) on revient aux bonnes vieilles habitudes.
Je reprends mes piliers à moi (jean, boots, imprimé animalier, ribambelle de colliers etc) pour vous présenter Ladbroke, une autre création pour Longchamp de notre Kate pas nationale du tout (même si on serait pas contre hein…).
- Short it yourself!
J’admire les filles qui savent coudre, dessiner, qui savent mettre leurs idées en pratique.
C’est vraiment un talent que j’aimerais avoir mais dont je n’ai pas la moindre once de présence chez moi!
Je n’ai jamais pu apprendre à me former au design de vêtement (malgré ma tentative d’inscription en école de stylisme qui aurait été faisable si j’avais eu la possibilité de vendre les organes de toute ma famille réunie) et, cerise sur le gâteau (ou plutôt sur le défaut): je suis ultra paresseuse.
Tout cela ne favorise pas, on est d’accord, une quelconque implication personnelle dans une tâche qui n’est pas facilement réalisable.
En gros, je suis une sacrée glandeuse et c’est triple nul!
Et voilà que contre toute attente, je décide de sortir de ma torpeur estivale (ou pas d’ailleurs) et de tenter de me servir de mes 2 mains pour faire autre chose que dégainer ma CB, vide de chez vide, ce qui n’aide pas.
Pourquoi ce sursaut soudain?
Parce que ce que ce dont j’avais envie, là, maintenant tout de suite, c’était d’un short en jean.
Bizarrement, les modèles qui me plaisent le plus ont tous l’air d’avoir été « home made », genre « j’ai pris un jean et je l’ai coupé, oups, c’est canon! »
Genre ceux d’Alexander Wang, évidemment, comme celui qui illustre le début de l’article.
Genre celui de Lulu qu’on ne présente plus…
Genre ceux des it-girls, jamais en reste en ce qui concerne ce type de vêtement so L.A!
Evidemment, pour que ça soit VRAIMENT canon, encore faut-il que le reste suive, le jambonneau s’acoquine moyen bien avec le short en jean, j’en conviens.
Mais que diable, c’est l’été!
Soyons folles et sortons les poteaux quand il fait vraiment trop chaud (et portons des Wayfarer, pour les moins téméraires, pour rester incognito!)
Vous vous souvenez de lui?
Un de mes jeans larges, celui qui avait été immortalisé par The Sartorialist himself en octobre dernier?
Et bien je l’ai attrapé, j’ai saisi une paire de ciseaux et j’ai coupé, sans mesurer, sans rien, plus paresseuse (et inconsciente) que jamais.
Vous savez quoi?
I love it!
Le jean est beau et abîmé comme il faut, la longueur varie selon l’envie, je peux le rebouler encore plus haut si vraiment j’ai envie d’une jambonneaux party de folie!
Bref, je suis happy du résulat et je vous vois déjà venir, bandes de petites fashionistas avides de looks portés, promis, de la photo du short sera faite ce week end et vous pourrez de ce fait vous moquer de mes poteaux blanchis à la chaux!
- Topshop: à nous deux!
Londres, Oxford Street, samedi 7 juin, vers 17h00, heure locale.
Je rentre d’un pas décidé dans l’enseigne anglaise high street par excellence: Topshop.
Il y a tout d’abord quelque chose que vous devez savoir.
Topshop provoque chez moi des réactions diamétralement opposées: attraction/répulsion, amour/haine, bref je ne peux pas m’empêcher de me frotter à cette antre de la perdition malgré sa fâcheuse tendance à me faire perdre le nord de ma boussole modesque naturelle.
Pourquoi?
Celles qui y ont déjà traîné leurs plateform shoes le savent aussi bien que moi: 3 étages immenses avec de la fringue dans tous les sens à perte de vue, moi ça me flippe complètement.
Ok, mon TOC y est certainement pour beaucoup.
Le syndrôme de la Tourette? Non, pas à ce que je sache (quoi que) mais tout simplement une manie qui consiste à inspecter méthodiquement chaque portant voire même chaque vêtement d’une boutique, en commençant par la gauche et cela, quoi qu’il arrive.
Chez Topshop, l’inspection méticuleuse, on oublie!
D’où ma frustration ultime: quoi qu’il arrive, je passerai forcément à côté d’une pièce qui aurait peut être pu être majeure.
Et ça, j’aime pas, c’est dit.
Samedi dernier, je commence par la droite du magasin, ce qui vous montre à quel point je suis désorientée.
Je tombe sur le corner Kate for Topshop, le genre d’endroit qui, habituellement, m’aurait fait fuir à poteaux déployés.
Et puis non, diantre, plusieurs vêtements déclenchent un bip de mon radar, plusieurs pièces me paraissent plus qu’envisageables.
Et je jette mon dévolu sur une robette à bretelles très « hippie youpi Punky ».
Tailles en stock: un 38 et un 42.
Particularité: d’une transparence qui frôle l’indécence.
Impossible de la porter telle quelle mais impossible de la laisser sur son portant non plus, je suis raide dingo de la robette boho.
Le 38? Coupé n’importe comment, ultra serré au niveau du buste (je vous rappelle l’opulence démesurée de ma poitrine, c’est pour dire…) absolument importable avec un quelconque fond de robe dessous.
Qu’à cela ne tienne, je me jette sur le 42 qui se révèle être absolument parfait, juste ample comme il faut pour permettre de glisser un long débardeur dessous et ça donne un côté encore plus cool et chic à la robe qui décidément est ultra prometteuse.
Qui l’eût cru, certainement pas moi, me voilà en possession d’une Katerie pour Topshop et ravie qui plus est.
Les 2 petits sacs en cuir corail et noir?
C’est un peu « la fleur en sucre sur le cupcake » ou la cerise sur le gâteau de mon shopping Topshopien, un incroyable bon plan (33 euros) pour une peau de vache ultra douce, digne de l’arrière train d’un nourrisson juste talqué.
Un butin ultra raisonnable et pourtant complètement satisfaisant, Topshop, tu ne me fais plus peur, sache-le, sacripan!
Ce que je faisais à Londres samedi?
Vous le saurez demain, promis!
EDIT de 21h00: Rien que pour Diane qui réclame une photo des boucles d’oreilles paon portées, un petit cliché où on les aperçoit un peu cachées dans mes cheveux… Contente Diane? 😉
- Hyères, un dernier petit tour et puis s’en va
Un dernier petit billet pour clore cette série Hyèroise, simplement quelques jolies photos que j’avais envie de partager avec vous.
Du look, de la photo d’ambiance, quelques détails volés deci delà, un dernier petit tour par la Villa Noaille qui, décidément, reste toujours aussi accueillante.
Vive le festival et prions pour qu’il reste toujours aussi cool malgré une exposition médiatique de plus en plus étendue.
Fingers crossed and see you next year!
Pascal Monfort (Redac’ chef Yummy magazine, chanteur de The Shoppings et j’en passe) et Françoise Marie Santucci (journaliste à Libé, auteure de « Kate Moss »)
Julie Kéchichian et Stella Valentic, 2 talentueuses créatrices en lice cette année. Elles n’ont malheureusement rien gagné mais je ne me fais aucun souci pour elles. Leurs créations seront bientôt distribuées et surtout portées, elles le méritent! Gros coup de coeur, pour leur collection tout d’abord mais également leur gentillesse, la photo parle d’elle même… Un aperçu d’un de leurs tops, perlé et ethnique, aux couleurs franches. J’adore.
Lucia Sanchez, non, non, ça n’est pas une mannequin mais bien une des créatrices en compétition cette année.
Photogénique, vous trouvez?
Votre Punky, à la très belle exposition du photographe Melvin Sokolsky.
- Ca t’aMUSE?
Pourquoi est-ce que ce satané visuel me fait un tel effet?
Pourquoi une veste bleue, un pantalon blanc immaculé, une Kate frangée et un sac porté à la saillie du bras me font littéralement perdre tout sens commun?
Pourtant, je ne suis pas de celles et ceux qui s’enflamment pour les publicités, si réussies soient-elles, que l’ont croise et recroise dans les magazines.
En général, soit j’y jette un oeil furtif si c’est la première fois que je les vois, soit je ne les regarde même plus.
En gros, je ne suis pas une bonne éponge à publicité, loin de là.
Mais cette photo est aussi électrisante que le bleu de la veste, elle me prive de toute mon objectivité et de tout mon pseudo sens critique.
Quand je suis devant cette photo, j’ai envie de peser 45 kilos, de me refaire une lourde frange et, surtout, je VEUX ce sac.
Et oui, nous voilà au coeur du problème.
Car j’ai beau me raisonner, me dire qu’il coûte l’ensemble des bras de toute ma famille réunie, ce sac est le seul qui me fasse véritablement rêver en ce moment.
Le souci avec lui, est qu’il ne pourra pas être remplacé par un placebo.
Certaines pièces sont trop fortes pour supporter d’être oubliées au bénéfice d’un quelconque simulacre, d’une cheaperie chez nos espagnols ou suédois préférés.
Alors voilà, je me meurs devant cette splendeur.
Le pire est que je ne saurais même pas quelle version choisir, tellement elles me plaisent toutes.
En même temps, la question se pose-t-elle vraiment?
Non, hein…
Allez, laissez-moi rêver (divaguer?) en paix.
Promis, demain, on revient à la réalité.
Sac Muse Two, Yves Saint Laurent, what else?