- United colors of Punky b

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Les lovers de Color me Badd n’ont qu’à bien se tenir (comment ça ils sont morts?) je leur ai piqué toutes leurs couleurs!

 

Désolée pour les 93% de lecteurs qui n’auront aucune idée de mon clin d’oeil de début de billet, j’avais envie de m’adresser à celles qui, comme moi, ont la trentaine ou quasi et surtout pas nécessairement honte de leurs références musicales plus que douteuses qui datent de l’adolescence, boutonneuse ou pas.

 

Personnellement, à l’adolescence, je n’avais pas de bouton.

 

Par contre, j’avais environ 25 kilos en trop au niveau de l’arrière train.

 

 

Aucun rapport, je m’égare, certes, revenons donc à nos moutons.

 

Une envie de couleurs, pas si soudaine finalement mais plutôt sous jacente depuis quelques semaines.

 

Une envie également d’éclairer un peu cette grisaille blogosphérique où les billets grinçants se font de plus en plus présents ces derniers temps.

 

Voilà pourquoi aujourd’hui, j’ai plutôt envie non seulement de raconter n’importe quoi mais également de vous aveugler (au sens propre du terme, environ 79% d’entre-vous doit avoir perdu la vue en croisant l’un ou l’autre des visuels de ce billet) avec des couleurs certes flashy mais qui ont le net avantage de me faire voir la vie en rose, voire carrément clémentine, rouge tomate ou violet survolté.

 

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Top H&M Trend, gilet Les prairies de Paris, flare en velours J Brand, bottes vintage et pochette Sous les pavés
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Top Ba&sh, jean J Brand, ceinture COS, boots Les prairies de Paris, pochette Lelya
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Le tout mixé à du flare en velours so « comfy » qu’on croirait n’avoir jamais quitté son lit.

 

Il n’en fallait pas plus pour me plaire donc ré-adoption illico et pour une durée indéterminée du flare que je pensais, il y a encore peu, bel et bien mort et enterré.

 

Sur ce, je vous laisse soit vomir, soit vous délecter, les goûts et les couleurs… la suite, vous la connaissez!

 

- Just me and my boyfriend

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Un vendredi parisien comme les autres, des copines qu’on retrouve avec plaisir, beaucoup de blabla sur tout et n’importe quoi histoire de se vider la tête avant la chronique du soir, de décompresser de la meilleure des façons: potins, rigolades, persiflage et… shopping.

 

Rien de bien démentiel, juste une envie depuis des mois de 501 vintage un peu grand afin de le « boyfriendiser » comme il se doit, jamais trouvé celui qui faisait suffisamment bien la blague et finalement bingo, chez Freep’star à 10 euros.

 

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Il a le délavage qui me plaît, un petit côté destroy à cause du trou mais pas de clochardisation avancée une fois le jean enfilé, il est loin de me faire une silhouette de rêve (ce qui est logique vu que je n’en ai déjà pas une à la base et que le « boyfriend jeans » n’arrange rien) mais je me supporte assez bien dedans et ça, c’est quand même le plus important!

 

Une envie de violet omniprésente depuis quelques temps également, déjà en partie assouvie la semaine dernière avec l’acquisition d’une jolie blouse mais un passage chez H&M au rayon Trend a eu raison de mes derniers euros, n’ayant pu résister à la perfection de cette couleur si… colorée?

 

Un seul essai, les 2 pièces ensemble histoire de les baptiser en même temps, j’aime bien le côté cool du jean fatigué reboosté par la couleur flashy du top.

 

C’est simple, ok.

 

Mais pourquoi faire compliqué quand ça fonctionne et que pour 30 euros, top + jean on arrive au résultat escompté?

 

Je pense néanmoins que le 501 n’est pas forcément le meilleur jean à porter un peu grand, surtout du fait de sa taille mi-haute.

 

Mais pour l’instant, ça fera l’affaire et je ne saurais trop vous conseiller d’aller fripper pour trouver du denim pas cher et vous bidouiller votre boyfriend jean si ce n’est déjà fait!

 

Ca fait tellement de bien de reeeeeespirer dans son denim, ça change tellement du slim!

 

Le nain?

 

Non, celui-là c’est le mien, on ne le trouve pas en friperie, en chercher un là-bas serait complètement vain…

 

La pochette?

 

Elle ne vous dit rien?

 

Oui, oui, c’est bien à cause d’elle que je vais manger des papates jusqu’au mois prochain.

 

Obsession, quand tu nous tiens…

 

 

Jean: 501 vintage

Top: H&M Trend

Boots: H&M

Pochette en python: Lelya

 

 

- Nettoyage d’automne?

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En ce dimanche plutôt gris (chez moi en tout cas) annonçant l’officiel début de l’automne, je vous glisse un petit mot sur mon vide-dressing qui vient d’être légèrement renfloué.

 

Pour les amatrices de carrot pants et autres derbies en cuir glacé, je ne saurais trop vous conseiller d’aller y mettre votre nez.

 

 

Pour celles qui ne sont pas spécialement fan de pantalon au nom de légume, je vais continuer à alimenter le vide-dressing de nouvelles pièces dans les heures qui vont suivre…

 

 

- Animal-print fever: part #2

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Si vous pensiez que j’étais épargnée par l’envie de copier mes copines canons qui trouvent des palliatifs plutôt pas mal du tout à mes silhouettes chéries des défilés automne/hiver, you were wrong.

So, so wrong…

 

Quand j’ai cliqué sur le blog de notre jolie Stéphanie aka Glam il y a quelques jours, j’ai perdu une à une toutes mes dents, pleuré un peu, crié à l’injustice puis je me suis calmée et me suis dit que moi aussi, j’allais me claquer un placebo digne de ce nom.

 

Une petite denimerie très certainement (largement?) inspirée par une de mes obsessions absolues de ces derniers mois, j’ai nommé la silhouette parfaite que Christophe Decarnin aka mister Balmain nous a brillamment pondue pour cet hiver.

 

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Photo défilé: Lefigaro.fr

 

En attendant qu’un de mes oncles d’amérique que je ne connaitrais pas encore meure en me léguant sa colossale fortune et que je puisse m’acheter THE REAL BALMAIN OUTFIT (on peut rêver non? C’est plus permis ici, c’est ça?) j’ai succombé moi aussi à la New Lookerie cheap but nice qui devrait me faire patienter un peu (ou pas).

 

Avec un léopard rouge, je ne vous apprends rien (comme d’habitude, je sais) on y va carrément mollo sur le reste de la tenue.

 

Surtout quand on ne s’appelle pas, je ne sais pas moi, Emmanuelle Alt par exemple ou autre rédactrice mode bombesque qui peut absolument tout porter sans que cela choque quiconque.

En même temps, Emmanuelle Alt, elle est toujours plus ou moins low profile… Sauf qu’elle a TOUJOURS les bonnes pièces, même qu’elles viennent pas de chez New Look, bizarrement mais directement de la cuisse de Christophe (ou d’Isabel, Karl, Stefano et j’en passe).

 

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Photo: Café Mode

 

D’ailleurs, elle fait du 38 Emmanuelle…

De pied hein?

Pas de popotin.

Je l’avais appris dans « La mode la mode la mode », ça m’avait interpellée (bizarrement..)

 

Donc Emmanuelle, si tu me lis (mais bien sûr), si tu ne veux plus de tes boots frangées Balmain hé bien tu n’hésites pas car je fais un 38 également et même que ça me dérange pas de mettre mes pieds là où tu as mis les tiens, j’aurais presque l’impression de marcher sur tes traces, tu vois…

 

Mon dieu la digression m’emmène très loin ce soir, ne plus jamais écrire en pleine nuit, EVER!

 

Bref, où en étais-je?

 

Ah oui, le red leopardo.

 

Une Punky, même b, ça reste calme avec le léopard rouge, très très calme

Ca l’apprivoise gentiment, avec du tee-shirt loose gris par exemple.

 

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Tee shirt COS, jean leopard New Look, ceinture Zara, boots New Look

 

Ca fonctionne avec du tee-shirt loose gris donc on continue, toujours pianissimo, en passant un petit blazer noir tout simple, des fois qu’il fasse un peu frais…

 

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Tee shirt COS, blazer Et Vous, jean leopard et boots New Look

 

Forcément, ça passe aussi, on est quand même avec du noir là, on ne risque pas de faire des vagues (ni des cover de Vogue non plus, on est bien d’accord).

Mais ça fonctionne.

 

Le souci c’est que j’ai très envie de le porter avec mes nouvelles petites Minnetonka, vous savez, les noires courtes avec les 2 pièces en métal qu’on dirait des vraies ornements de petons de squaw…

Et j’ai envie qu’on les voie, ces petits ornements sinon quel intéret?

 

Un petit reboulé plus loin et les voilà, mes Minnetonka, avec le red leopardo.

 

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Débardeur en soie H&M Trend, jean leopard New Look, boots Minnetonka, écharpe Marc Jacobs

 

Je sais que ça n’est pas un imprimé facile, le léopard et quand il est rouge, il ne gagne pas en sobriété!

 

Mais porté très simplement, sobrement, il devrait pouvoir gagner le coeur d’artichaut de certaines modeuses désireuses de se frotter à l’imprimé animalier.

 

Pour moi en tout cas, c’est gagné.

Pour les prochaines semaines en tout cas, à voir sur la durée…

- Animal-print fever: part #1

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La semaine dernière, je me rends compte que j’ai foulé, (sans vraiment avoir percuté cette information d’ailleurs), le sol de 3 capitales de la mode.

 

New York le lundi (comme vous le savez déjà)

Paris le vendredi pour une mission dont je vous reparlerai cette semaine et pour ma chronique

mais également Anvers le samedi pour un petit modepass trip avec mes copines.

 

A ces 3 villes, j’ai également donné un autre point commun.

Un point commun lié à mon shopping sur place.

 

J’ai définitivement succombé à l’imprimé animalier, c’est bon, je suis plus que prête pour le zoo.

 

Amis panthères, léopards, girafes et autres zèbres, préparez vos mouchoirs, Punky b est dans la place!

 

On ne saura bientôt plus me différencier de nos amies les bêtes…

 

Mais peut-être était-ce déjà le cas, c’est ça, bande d’ingrats?

 

Allez, je vous passe cette effronterie somme toute plutôt pas fausse (moi la macaque assumée) et je vous montre à quoi ressemble ma mutation animalière, lookement parlant, as always.

 

Voici les animal-print clothes shoppés à New York et Anvers.

Pour Paris, un autre billet entier sera nécessaire.

 

New York, 19h 50, j’ai 10 fucking minutes pour mon premier passage chez Forever 21, un des temples américains du cheap, je ressors de là bas avec un gilet qui pourrait paraître totalement improbable (importable) et sur lequel j’ai néanmoins gravement craqué.

 

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Gilet Forever 21, débardeur en soie H&M Trend, legging et low boots H&M

Anvers, un petit tour chez Zara comme de bien entendu, leur collection automne/hiver étant particulièrement réussie, j’ai du mal ces derniers temps à sortir de là-bas paluches empty.
Résultat, une très belle et très grande écharpe, foulard, étole, cache-nez, enfin, ce que vous voulez.
Ce qui est certain, c’est qu’elle me plaît!
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Foulard/écharpe Zara, perfecto Iro, débardeur en soie H&M Trend, legging et low boots H&M, sac frangé Zara
Pour celles que ça intéresserait, les low boots ont été achetées 34,90€ chez notre Suédois préféré et elles sont d’un confort absolu malgré leur talon relativement haut et plutôt fin.
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A bonne entendeuse, saluti, je vous dis a domani pour la suite de l’animal-print folie!
PS: Excusez par avance mes divagations en langue étrangère, je ne parle malheureusement pas un mot d’italien!
Comment ça, ça se voit bien?

 

 

 

 

 

- Love boots

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Si il y a bien un type de boots que je traque sans relâche depuis des années, c’est bien notre bonne vieille Camarguaise.
Elle est pour moi la quintessence du cool.
Pas spécialement féminine sans être une botte d’homme pour autant, juste basique ce qu ‘il faut tout en ayant des caractéristiques bien à elle: sa forme arrondie, sa hauteur mi-mollet, son talon en bois large et d’un confort absolu, son côté Far West sans la « violence » du design de certaines Santiags.
Bref, le confort de la charentaise qu’on aurait mixé à une paire de boots tout terrain, esthétiquement plus que sympathique.
Vous l’aurez compris, la Camarguaise, j’aime et ça ne date pas d’hier.

Et pourtant, je n’avais jusque là jamais trouvé boots à mon pied.
Il y avait toujours un détail voire plusieurs qui clochaient: trop étroites pour mes mollets de campeur, aspect trop cheap, bout plus carré que franchement arrondi, cuir trop rigide…
En clair, la Camarguaise, c’était un peu mon Arlésienne à moi.
Jusqu’à mon passage chez Absolute Vintage, fameuse friperie de Brick Lane, lors de mon séjour londonien.
Je vous plante rapidement le décor: c’est mon dernier jour sur place, je suis malade de chez « j’ai plus d’estomac », une nausée permanente, la tête qui tourne, bref, les conditions IDÉALES sont réunies pour aller dans les friperies où l’odeur est déjà difficilement supportable en n’ayant pas le coeur au bord des lèvres.
Et pourtant, telle une warrior, j’entre tout de même dans une des plus belles antres de la chaussure vintage et au bout de quelques (looooongues) minutes à me traîner de rayons en rayons, je baisse le nez et vomis tombe sur LA paire de camarguaises tant recherchée depuis des years et des années.
Elles sont à ma taille (la vraie, pas celle qui nous fait dire « c’est bon, elles vont m’aller avec une semelle et 42 kgs de coton au bout de chaque pied), ont la bonne forme, une couleur marron/taupe tout à fait à mon goût, un prix loin d’être prohibitif (30£) et un état impeccable, juste burinées comme il faut sans être défoncées.
Je n’ai envie que d’une chose, les mettre à toutes les sauces!
Je ne vois pas grand pièce de mon dressing qui va y couper, à la Camarguaise!
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Gilet et jean Zara, tee shirt H&M Trend, Camarguaises Absolute Vintage, collier Tatty Devine

C’est le retour en force des motardes?
Tant pis pour moi, je serai out avec mes boots de Camargue.
Quoi que, la Camarguaise et la chemise à carreaux, ça devrait plutôt bien fonctionner comme duo!
La suite au prochain numéro.
PS: Oui, parfaitement je mets les pieds sur les murs, c’est mon côté Spider cochon!

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