Mardi 23 juin, 21h et quelques, je suis dans le TGV, mon téléphone sonne.
C’est Kap, ma copinette de Londres.
Damn it, je ne peux pas répondre, je suis dans le train for God’s sake!
Je laisse « sonner » à regrets (mon tel est sur silencieux) et attends le message.
En l’écoutant, j’évalue l’extrême urgence de la situation et brave les interdits au péril de ma vie, oui, de ma VIE et la rappelle illico presto, sous le regard excédé de ma voisine de siège.
Elle m’annonce:
– « Punky, je suis chez Selfridges là et y’a une robe Vanessa Bruno trop belle, soldée à 50£ au lieu de 215, ça t’intéresse? »
– « Si ça m’intéresse??? Hell yes!!! How well do you KNOW me! Elle ressemble à quoi? »
– » Ben elle est noire, assez simple avec des manches volantées plissées. »
– » Take it!! Sounds perfect!! »
Je raccroche, ravie d’avoir un bras droit aussi doué de l’autre côté de la Manche qui sait parfaitement en toute circonstance ce qui va me plaire et me faire plaisir!
Quelques jours après, je la reçois.
Et là, deuxième hallucination.
C’est LA robe.
Celle que j’avais repérée dès le début de la saison, que je reluquais à chacun de mes passages chez Vanessa Bruno et que, pour une raison que je ne m’explique toujours pas, je n’avais jamais essayée…
De peur qu’elle ne m’aille pas peut être.
Ou de peur de craquer et de l’embarquer malgré l’embargo plutôt!
Grâce à mon amie chérie, la voici donc en ma possession à un prix dérisoire et j’avoue que cette petite chose frôle la perfection!
Elle n’a besoin de rien pour afficher totalement son potentiel tellement sa coupe, son tombé et le détail adorable des manches en fait à la fois une pièce forte et facile à porter.
Ici à la cool, avec juste un sac et des sandales:
On peut l’accessoiriser un peu plus, selon l’envie et la porter plus chic avec une petite touche rock et flashy (la ceinture fuschia cloutée Williamson pour H&M)
(j’en connais une qui me piquerait bien mes chaussures apparemment….)
Robe Vanessa Bruno, chaussures Julien Granero pour Bata, ceinture Matthew Williamson pour H&M, pochette Abaco, collier Adeline Affre)
Voilà, les amies, c’est quand même ce qu’on a de plus cher et qui nous font dépenser le moins pourtant!
Un peu tirée par les cheveux la morale de fin de billet!
Et pourtant, c’est tellement vrai…
Merci ma Kapounette et surtout, surtout, continue à penser à ta copine le panier percé lorsque tu shoppes in London dans ses magasins préférés!
Photos: Seb Grisey
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