On ne se refait pas. C’est un fait.
Parce que même quand je pars en goguette à Bruxelles avec la ferme intention de ne rien acheter, parce que je n’ai envie ni besoin de quoi que ce soit spécialement, je craque quand même.
Circonstances atténuantes:
– J’étais accompagnée de mon baromètre des tendances, la parfaite conseillère en qui j’ai une confiance absolument aveugle. Je sais qu’avec elle, je ne peux pas acheter n’importe quoi sur un coup de tête, que si elle valide mon panier je serai dans le vrai. Bref: un prénom, Rosalie. Oui, ma fashion buddy. L’oeil de lynx de la blogo.
– J’avais tout de même besoin d’une petite chose. J’étais en pleine fashion perplexité devant l’offre plus que pauvre en matière de manteaux pour cet hiver.
A part les manteaux dans un esprit paletot ou babydoll et la tuerie de manteau boule Isabel Marant qui coûte 7 bras, 12 jambes et 23 reins, pas de juste milieu.
Rien de rien.
Rien ne me plaisait en tout cas et ça n’est pas faute d’avoir écumé les enseignes suédoises, espagnoles mais également nos petits créateurs français etc. (à part Isabel, oui, je sais.)
C’est pourquoi en arrivant chez COS, j’avais le radar allumé, mais sans forcément l’avoir déployé aussi haut que d’habitude, ne m’attendant pas à quoi que ce soit de particulier.
I was wrong.
Primo, j’ai trouvé mon manteau (parfait de simplicité et de sobriété avec les petits détails du col « multi-fonctions » qui lui confèrent un côté très créateur, sa couleur navy qui me ravit, son côté cool et chic à la fois qui me permet de le porter avec tout, robes ou jeans larges etc).
Quelques exemples:
Porté avec le col défait
Avec le col noué
Avec une grosse écharpe en laine et lurex frangée Sandro
Avec le foulard en laine Zara. Oui, je viens d’apprendre que Kurt Cobain est réellement mort et qu’il ne vit pas sur une île avec Elvis et Jim Morrison. Ca fait mal, regardez ma tête.
Secondo, j’ai eu un coup de coeur énorme pour une robe qui se révèle d’un potentiel assez évident (selon moi en tout cas).
Pourquoi?
C’est une robe caméléon.
Elle peut être portée à la cool (à la bien?) en journée, avec l’accessoirisation habituelle: foulard Zara, bottes fatiguées mais adorées Comptoir des cotonniers, sautoir COS et bracelet en bois H&M, sac vintage.
Ceinturée pour marquer la limitation entre la partie chemise et la partie jupe boule avec une ceinture fine Zara et quelques touches de jaune pour lui donner du pep’s: sandales compensées Topshop, pochette YSL vintage.
Version sobre et chic, pour le soir, avec les sandales vernies à plateau Barbara Bui et la pochette matelassée Berschka.
L’autre bon côté: elle est d’un confort absolu. Et pour l’abonnée aux jeans que je suis, le confort d’une robe fait toute la différence.
Autre acquisition judicieuse: ce joli top navy, simple mais avec les détails du plissé et de l’effet fausse cravate qui me plaisent énormément.
25€, c’est plutôt un bon rapport qualité prix, comme tout ce qui se trouve chez COS en général.
Top COS, jean large Uniqlo, sandales Topshop, chaussettes H&M et sac Chantal Clément.
Voilà, tout ceci multi validé par ma Rosalie, impossible de ne pas craquer.
Un shopping comme j’aime, fait de pièces simplement jolies et faciles à porter, à des prix plus que corrects et une qualité irréprochable.
Décidément, COS devient une de mes enseignes incontournables.
Vivement qu’il débarque à Paris!
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