Chiner, c’est top.
On tombe sur des pépites qu’on ne retrouvera pas à chaque coin de rue ou sur la moitié de ses copines.
Trop bien, hein?
Oui, sur le papier c’est parfait.
Sauf que chiner, quand on est la plus grande paresseuse que la France ait portée depuis… chais pas moi, Jeanne D’arc? (mais si, elle était super paresseuse Jeanne d’Arc, allez vérifier sur Wikipédia…) ben c’est pas super easy.
Parce que fouiller, c’est TELLEMENT fatiguant tu vois…
Alors moi, j’y vais un peu à l’arrache, comme d’habitude.
Je me laisse donc porter, je déploie mon radar (sans mettre non plus l’antenne au maximum, ça aussi, c’est trop fatiguant) et j’erre de stands en stands, en attendant que le hasard fasse bien les choses.
Rigolez pas, on n’en est pas loin!
Alors parfois ça paie.
Parfois nettement moins voire ça paie pas du tout.
Le week-end dernier, malgré un taquetomètre proche de 12 000 d’être au marché de la mode vintage, ma paresse, elle, explosait le score avec un résultat de 27 430 au poildanslamanomètre.
Donc mes trouvailles, c’est vraiment sur un malentendu que je les ai croisées.
La première, je vous l’ai déjà dévoilée un peu hier.
Une minaudière YSL, légèrement piquée mais dans un état plus que correct.
Je n’ai pas hésité une seule seconde (même si j’ai eu du mal à aller l’acheter, ayant peur de parler à la vendeuse (???!!!!!!!!!) (de mieux en mieux) (le niveau)
Ensuite, qui dit shopping vintage dit forcément chaussures.
Parce que qui dit shopping tout court dit forcément chaussures.
Parce que qui dit… stop, on a compris.
Du coup, qui dit chaussures dit… doublé gagnant, forcément!
Et j’ai doublé-gagnanté de la paire de boots.
La première paire, c’est du classique de chez classique.
La bête petite botte 80’s noire qui fait toujours bien la blague, même si vue et revue, éculée de chez éculée, perso je m’en lasse pas.
25€, pas de quoi sacrifier père et mère donc tout va bien.
La seconde paire?
Alors là, c’est TOUT sauf du vrai vintage mais alors j’étais tellement heureuse de tomber sur elles que je me suis ruée dessus.
Les boots Sessun de la saison dernière (de mémoire), jamais shoppées et toujours regrettées depuis.
Là sous mes yeux, une paire en 38, grises, parfaites.
Déjà portées évidemment mais presque plus canons que les neuves, le côté « fatigué » étant particulièrement seyant sur ce type de boots.
Look pas vintage du tout, vous m’en voulez pas trop?
40€ la paire, pas donné certes, mais ce n’est pas de la fripe non plus donc tout à fait correct!
Ravie, je suis.
Pour finir dans l’accessoire vintage, presque ma plus grande fierté: cette ceinture en python véritable, parfaitement à ma taille, état excellent et pour 10€, pas un de plus!
Je ne suis pas prête de la quitter celle-ci, foi de (morue) Punky b!
Niveau sape, j’ai trouvé tout ce que j’aime à des prix défiant toute concurrence.
Du vrai tee-shirt from the USA parfaitement à ma taille, couleur qui défonce (la rétine), vieux comme le monde mais en parfait état, même qu’on dirait du
Wildfox Couture (pas moins).
1€ la bête et illico élu nouvelle fringue fétiche ex-aequo avec son copain navy que vous allez voir aussi.
Si, si, moi j’aime à la folie.
Pour le même prix et sur le même stand, un sweat bleu marine à manches courtes.
Improbable sur le papier, complètement parfait pourtant à mes yeux.
L’important, c’est que ça plaise à soi, n’est-ce pas?
Last but not least rayon vintageries, cet amas de grosses mailles qui a failli faire fuir mes compagnons du week-end, j’avoue.
Et pourtant, de mon côté c’est juste LE gilet que j’ai cherché en vain tout l’hiver dernier.
100% laine, 100% home made, 100% parfait, 28€.
Le collier?
Il n’est pas vintage, non.
On en reparle?
Là, vous saturez un peu quand même (à juste titre), non?
Voilà pour mon petit (mais costaud dans mon coeur) butin du marché de la mode vintage.
J’ai shoppé peu, mais plutôt bien (encore une fois, selon mes goûts, on est d’accord!)
.
Oui, j’attends ma médaille, tout à fait!
On se retrouve à l’Elysée?
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