Prenez ces quelques ingrédients et mixez-les entre-eux: un week-end chaud et ensoleillé, des milliers d’amoureux du vintage et de simples curieux rassemblés en un seul et même lieu, un marché de la mode aux multiples stands amoureusement tenus par des exposants passionnés, un joyeux mélange de fringues, accessoires et de déco des années passées (et plus que passées).
Vous obtiendrez la combinaison parfaite qui m’a fait passer le meilleur des week-ends, à Lyon, au marché de la mode vintage qui fêtait déjà sa huitième année.
Idyllique?
Oui, à presque tous les niveaux… sauf un.
Ayant décidé de ne rien laisser au hasard, j’ai pour une fois checké la météo avant de préparer mes bagages.
27 degrés minimum annoncés, je me rends bien compte qu’il va falloir donner dans le micro short et livrer en pâture mes livides jambonneaux à la population en surnombre de ce vintagissime marché.
J’ai donc l’idée de génie de filer acheter in extremis vendredi soir une bombe d’auto-bronzant, histoire de filer un coup de soleil aux poteaux plutôt pas contre un peu de couleur, histoire de faire gentiment illusion.
Un coup de soleil, certes, un coup de je t’aime* déjà vachement moins.
Comment ai-je pu une seule seconde m’imaginer que le belge et moi allions passer l’épreuve de la bombe haut la main?
Aurais-je dû me méfier lorsqu’il m’a dit pour me rassurer: « t’inquiète pas, j’ai déjà peint des voitures! »?
Je pense que oui.
Résultat: des pieds marrons qui n’ont rien à envier à feu Bob Marley et une paire de poteaux tie & dye so 2008 d’un ridicule jusque là inégalé.
Me voilà donc parée pour affronter les regards parfois surpris, d’autres fois moqueurs, quelques fois même attendris par mon inexpérience en matière de peinture sur soi.
Est-ce que cela m’a découragée?
Cela aurait dû, oui, même si le ridicule ne tue pas.
Et puis non, je me suis dit que une tache sur une tache ça ne se voit pas ça ferait diversion et qu’on verrait peut-être moins mes capitons!
Ou pas.
J’avoue tout de même avoir failli tenter de faire croire à l’assemblée que je m’étais récemment accouplée avec un certain Mickael J. et que je souffrais depuis d’une étrange maladie qui faisait muter ma peau, pour finalement me raviser.
Une fois ma connerie oubliée (il fallait bien que je passe à autre chose si je voulais apprécier comme il se doit mes 2 journées) nous voilà arrivés dans le temple de la mode vintage, l’endroit où tout ce qui est vieux est roi, j’y étais donc évidemment comme un poisson (clown) dans l’eau, croyez-moi!
Le marché donc.
Il est plutôt bien agencé: de très nombreux stands disséminés en 5 lieux.
Dans l’un des halls sont installés les pièces les plus « haut de gamme », avec pour certains de grandes griffes aussi bien en mode qu’en déco (Chanel et YSL cotoient du Knoll…).
Dans les autres, des pièces généralement plus accessibles aux petites bourses ainsi qu’un hall dédié à la création inspirée par le vintage ou le recyclant.
J’ai pu y voir entre autres le stand de Wearetheneons, en lice pour le concours de style.
Exposés également, des véhicules de collection, voitures et vieilles vespas histoire de boucler la boucle du vintage qui plaît au plus grand nombre.
Bref, il y en avait pour tous les goûts, tous les budgets, surtout si (pas comme moi!) vous savez négocier et marchander avec les exposants, jamais contre un petit rabais supplémentaire lorsque c’est gentiment demandé!
J’ai tellement de photos à vous montrer que je suis bien obligée de scinder mon récit en plusieurs parties.
Je vous donne donc rendez-vous demain pour un billet blindé de looks, du 100% vintage en passant du look inspirant et inspiré.
Avec un peu de chance se cachera peut-être un gentil dalmatien sur quelques clichés…
* Vous connaissez la chanson non? Elle est vintage elle ausi! 🙂
Photos: David Laurent – Wide –
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